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accueil sur les pas de marcel proust en 2018 agenda 2018 proust à cabourg cercle littéraire actuellement hommages 2017 lire proust, écouter, voir autour de marcel proust liens promenade du 26 juillet 2018 : cathédrale de bayeux - château de balleroy - clochers de caen impressions de route en automobile (fac-similé de l'article du figaro du 19 novembre 1907) les figures orientales de la cathédrale de bayeux (partie romane de la nef) m'ont charmé mais je ne les comprends pas, je ne sais pas ce que c'est. lettre à emile mâle - août 1907 j'ai beaucoup préféré la cathédrale de bayeux aux églises de caen. je suis trop fatigué pour vous dire pourquoi mais sachez que le travail intérieur qui vous a frappé y est pour beaucoup. lettre à georges de lauris -27 août 1907 cathédrale de bayeux - monstres château de balleroy cathédrale de bayeux les clochers de martinville ( texte en ligne de la recherche du temps perdu ) impressions de route en automobile - version imprimable a4 : impressions de route en automobile impressions de route.jpg image jpg [4.4 mb] article du figaro du mardi 16 août 1904 la mort des cathédrales - - - - - - - - - - une conséquence du projet briand sur la séparation supposez pour un instant que le catholicisme soit éteint depuis des siècles, que les traditions de son culte soient perdues. seules, monuments devenus inintelligibles, mais restés admirables, d’une croyance oubliée, subsistent les cathédrales, muettes et désaffectées. supposez ensuite qu’un jour, des savants, à l’aide de documents, arrivent à reconstituer les cérémonies qu’on y célébrait autrefois, pour lesquelles elles avaient été construites, qui étaient proprement leur signification et leur vie, et sans lesquelles elles n’étaient plus qu’une lettre morte ; et supposez qu’alors des artistes, séduits par le rêve de rendre momentanément la vie à ces grands vaisseaux qui s’étaient tus, veuillent en refaire pour une heure le théâtre du drame mystérieux qui s’y déroulait, au milieu des chants et des parfums, entreprennent, en un mot, pour la messe et les cathédrales, ce que les félibres ont réalisé pour le théâtre d’orange et les tragédies antiques. est-il un gouvernement un peu soucieux du passé artistique de la france qui ne subventionnât largement une tentative aussi magnifique ? pensez-vous que ce qu’il a fait pour des ruines romaines, il ne le ferait pas pour des monuments français, pour ces cathédrales qui sont probablement la plus haute mais indiscutablement la plus originale expression du génie de la france ? car à notre littérature on peut préférer la littérature d’autres peuples, à notre musique leur musique, à notre peinture et à notre sculpture les leurs ; mais c’est en france que l’architecture gothique a créé ses premiers et ses plus parfaits chefs-d’œuvre. les autres pays n’ont fait qu’imiter notre architecture religieuse, et sans l’égaler. ainsi donc (je reprends mon hypothèse), voici des savants qui ont su retrouver la signification perdue des cathédrales ; les sculptures et les vitraux reprennent leurs sens, une odeur mystérieuse flotte de nouveau dans le temple, un drame sacré s’y joue, la cathédrale se remet à chanter. le gouvernement subventionne avec raison, avec plus de raison que les représentations du théâtre d’orange, de l’opéra-comique et de l’opéra, cette résurrection des cérémonies catholiques, d’un intérêt historique, social, plastique, musical dont rien que la beauté est au-dessus de ce qu’aucun artiste a jamais rêvé, et dont seul wagner s’est approché, en l’imitant, dans parsifal . des caravanes de snobs vont à la ville sainte (que ce soit amiens, chartres, bourges, laon, reims, rouen, paris, la ville que vous voudrez, nous avons tant de sublimes cathédrales !), et une fois par an ils ressentent l’émotion qu’ils allaient autrefois chercher à bayreuth et à orange : goûter l’œuvre d’art dans le cadre même qui a été construit pour elle. malheureusement, là comme à orange, ils ne peuvent être que des curieux, des dilettanti ; quoi qu’ils fassent, en eux n’habite pas l’âme d’autrefois. les artistes qui sont venus exécuter les chants, les artistes qui jouent le rôle des prêtres, peuvent être instruits, s’être pénétrés de l’esprit des textes ; le ministre de l’instruction publique ne leur ménagera ni les décorations ni les compliments. mais, malgré tout, on ne peut s’empêcher de se dire : « hélas ! combien ces fêtes devaient être plus belles au temps où c’étaient des prêtres qui célébraient les offices non pour donner aux lettrés une idée de ces cérémonies, mais parce qu’ils avaient en leur vertu la même foi que les artistes qui sculptèrent le jugement dernier au tympan du porche, ou peignirent la vie des saints aux vitraux de l’abside. combien l’œuvre tout entière devait parler plus haut, plus juste, quand tout un peuple répondait à la voix du prêtre, se courbait à genoux quand tintait la sonnette de l’élévation, non pas comme dans ces représentations rétrospectives, en froids figurants stylés, mais parce qu’eux aussi, comme le prêtre, comme le sculpteur, croyaient . mais, hélas ! ces choses sont aussi loin de nous que le pieux enthousiasme du peuple grec aux représentations du théâtre et nos « reconstitutions » ne peuvent en donner une idée ». suite de l'article fac similé de l'article sur gallica.bnf sorties de l'été 2018 : la promenade cathédrale de bayeux - château de balleroy - clochers de caen du 26 juillet est complète la visite :"a la recherche de monsieur swann - manoir de cantepie du 7 août est complète la participation à la conférence de m. jean-yves tadié le 10 août à 17h30 au grand hôtel de cabourg se fait avec inscription préalable la visite à houlgate du 13 août : "sur la trace des amis de marcel proust" est complète le vicomte d'alton et sa famille par le dr jean-paul henriet au colloque proust et ses amis iv le 30 mai 2018 d'autres enregistrements sur le site de la fondation singer-polignac le figaro - 21 mars 1912 - au seuil du printemps epines blanches, epines roses je lisais, l’autre jour, à propos de cet hiver relativement doux, - qui s’achève aujourd’hui, – qu’il y en eut, au cours des siècles précédents, où dès février fleurissaient les aubépines. mon cœur a battu à ce nom qui est celui de mon premier amour pour une fleur. aujourd’hui encore je retrouve, pour les regarder, l’âge et le cœur que j’avais quand je les vis pour la première fois. du plus loin que j’aperçois dans une haie leur gaze blanche, renaît l’enfant que j’étais alors. aussi l’impression faible et nue, que seule éveillent en moi d’autres fleurs, se trouve-t-elle renforcée, pour les aubépines, par des impressions plus anciennes et plus jeunes qui l’accompagnent, comme les fraîches voix de ces choristes invisibles, qu’à certaines représentations de gala on fait soutenir et étoffer la voix fatiguée d’un vieux ténor, pendant qu’il chante une de ses mélodies d’autrefois. alors, si je m’arrête pensivement, en regardant les aubépines, c’est que ce n’est pas ma vue seule, mais ma mémoire, toute mon attention qui sont en jeu. j’essaye de démêler quelle est cette profondeur sur laquelle me semblent se détacher les pétales et qui ajoute comme un passé, comme une âme, à la fleur ; pourquoi je crois y reconnaître des cantiques et d’anciens clairs de lune. suite fac-similé de l'article du figaro du 21 mars 1912 proust à cabourg , par 3 lycéens de première, dossier ... notre dame et la sainte chapelle entre 1900 et 1915 (collection privée tous droits réservés) cercle litteraire proustien de cabourg - balbec sur les pas de marcel proust à notre dame de paris et à la sainte chapelle 5 avril 2018 trente cinq membres du cercle littéraire proustien de se sont retrouvés jeudi matin 5 avril à paris pour une sortie « sur les pas de marcel proust à notre dame et à la sainte chapelle ». le grand romancier, qui a longuement séjourné à cabourg, s’est en effet très largement inspiré du portail sud de la façade de la cathédrale, le portail sainte anne, qui donne sur le célèbre parvis, pour l’él